Une coprésidente tournée vers les autres

À 43 ans, Olga Farman fait partie de ces femmes d’influence qui se font un point d’honneur à s’impliquer socialement. Cette année, l’associée directrice du bureau de Québec du cabinet juridique mondial Norton Rose Fulbright a accepté avec bonheur la coprésidence de notre campagne. Regard sur une leader engagée.  

Fille de parents iraniens, Olga Farman a des racines bien québécoises. Elle est née à Rivière-du-Loup, là où son père et sa mère se sont installés dans les années 70. Elle se souvient d’une enfance heureuse, avec une mère au foyer et un père qui enseignait la littérature au Cégep de Rivière-du-Loup.  

Son désir de s’impliquer dans sa communauté se manifeste très tôt dans la vie. À l’école secondaire, elle est présidente de sa classe et fait du bénévolat auprès d’Amnistie internationale, notamment.  

En plus d’être sensible aux besoins de sa communauté, la jeune femme est en verve. Sa grande aisance en public et son éloquence font d’elle une oratrice de talent. Elle participe avec brio à différents concours d’art oratoire.  

Sa voie est toute tracée pour devenir une grande avocate. Quelques années plus tard, elle entreprend des études en droit à l’Université Laval. « Ma communauté m’a permis de m’épanouir et de constater l’importance de redonner à la société. »

Centraide, une valeur sûre 

Son besoin d’aider son prochain, elle le comble en joignant sa voix à différentes causes, et Centraide en fait partie. Elle offre son soutien à la campagne Centraide dès son arrivée chez Norton Rose Fulbright, qui appuie l’organisme depuis longtemps.  

Au fil des ans, elle a la chance d’entendre des témoignages de personnes qui ont reçu l’aide des organismes soutenus par Centraide. « Nos membres sont frappés chaque fois par la portée concrète et essentielle de leurs dons lorsque l’on partage ces récits avec eux. » 

Sa rencontre avec l’ancien PDG de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches a été une grande source d’inspiration dans son parcours philanthropique. « Je suis épatée par le travail de Centraide auprès de ceux qui sont dans le besoin, des gens parfois marginalisés. Toute l’équipe de Centraide m’inspire par son dévouement, son support et sa conviction envers la cause. » 

Elle estime que l’organisation philanthropique a acquis une solide réputation au fil des ans. « Ça me rassure de voir que l’organisation est extrêmement bien structurée, valorise la relève et veut créer une culture de dons tout en étant transparente et en offrant une reddition de compte détaillée. Je me fie à Centraide pour investir nos dons auprès des organismes qui ont un impact tangible dans la collectivité. »

Une coprésidente consciente des besoins 

Pas étonnant qu’elle ait accepté la coprésidence de notre campagne 2021, malgré son lot de défis en raison du contexte pandémique. « Je constate que les besoins ont explosé dans notre région. Il y a beaucoup d’anxiété et de problèmes de santé mentale, et je réalise que les gens les plus vulnérables sont encore plus touchés. Il faut se retrousser les manches et leur venir en aide. »  

Elle estime qu’elle est bien entourée pour mener cette campagne à bon port, avec les trois autres coprésidents, Jean St-Gelais, Geneviève Fortier et Alain Chandonnet. Elle est déjà à l’œuvre pour solliciter l’appui du milieu des affaires.

« Mon rôle, c’est de m’assurer que les dirigeants d’entreprises de la Capitale- Nationale continuent d’épauler Centraide. Nous leur offrons notre appui pour l’organisation et le bon déroulement de leurs campagnes en milieu de travail. Quand je discute avec eux, ils ont une vraie belle collaboration et surtout veulent également faire la différence. » 

L’autre mandat qu’elle s’est donné, c’est de faire rayonner l’organisation philanthropique. « Mon objectif n’est pas uniquement d’ordre financier, je veux qu’on parle de Centraide davantage et du don solidaire aussi. Les causes les moins populaires comme l’itinérance, la prostitution ou la toxicomanie sont souvent laissées de côté. Pas avec Centraide. » 

Norton Rose Fulbright et l’entraide 

Norton Rose Fulbright participe à la campagne Centraide encore cette année. Les 125 membres du bureau de Québec auront droit à une semaine toute spéciale en octobre, avec des témoignages et des activités pour les sensibiliser. « C’est avec de tels témoignages que l’on se rend compte que nous sommes vraiment privilégiés dans la vie, d’où l’importance de redonner. » 

Les valeurs de solidarité et d’entraide font partie intégrante de la culture de l’entreprise. Olga Farman en est très fière. « L’implication communautaire est fondamentale pour moi. Pour être équilibrés, les gens d’affaires doivent être connectés à leur communauté. Et il ne faut pas que la responsabilité sociale des entreprises ne soit qu’une mode de passage. »

La philanthropie de mère en fils 

Olga Farman fonde beaucoup d’espoir dans la relève philanthropique. Mère d’un garçon de huit ans, elle se promet bien de lui transmettre ce désir de vouloir changer le cours des choses pour les plus démunis. « Avoir un enfant, ça change la perspective du don. Je le sais très bien qu’aucun parent ne souhaite que son enfant aille à l’école le ventre vide et surtout nous voulons tous leur donner l’opportunité de s’épanouir. C’est notre responsabilité d’être solidaire envers les familles dans le besoin. » 

Cette femme de droit, qui recherche l’équilibre autant dans sa vie personnelle que professionnelle, ne compte pas arrêter son implication sociale. Elle est particulièrement touchée par le sort des femmes victimes de violence et l’intégration des personnes immigrantes.  

Elle a ce message pour les donateurs de Centraide: « Qu’importe votre fonction, votre revenu, votre âge, impliquez-vous, faites la différence. Tout le monde peut contribuer à l’effort collectif pour soutenir son milieu. J’espère que vous serez au rendez-vous. » C’est ce qu’on appelle une leader inspirante et engagée.