Un homme de science et d’entraide

Pandémie mondiale ou pas, Alain Chandonnet aurait accepté la coprésidence de la campagne Centraide 2021. Parce que le président-directeur général de INO est conscient que notre communauté avait besoin d’un filet social fort même avant la pandémie. Un besoin qui continuera de se faire sentir bien après la crise.

« Je n’avais pas peur du défi d’être coprésident en période de pandémie », indique M. Chandonnet. Loin de minimiser les effets de la crise actuelle, il considère toutefois que les enjeux étaient déjà bien réels avant que la COVID-19 ne s’immisce dans toutes les sphères de nos vies. « Je sais que ce n’est pas seulement à cause de la pandémie. Les enjeux sont structurels. »

Par ailleurs, il est convaincu que la situation actuelle laissera des traces profondes qui seront longues et difficiles à effacer. Et il met en garde contre la perception que le pire est derrière nous. « Même au lendemain d’un ouragan, il fait beau, mais tout est dévasté. »

Si cette analyse peut sembler pessimiste, il n’en est rien. Scientifique de formation, Alain Chandonnet est plutôt pragmatique, et il transpose cette vision dans son rôle de coprésident. « J’en ai vu plusieurs par le passé, des coprésidents de Centraide, et j’ai toujours trouvé ça inspirant de constater que la communauté d’affaires se mobilise pour Centraide. Si ma participation est suffisante pour convaincre une ou deux personnes de plus du milieu des affaires de donner, ça sera ça de gagner pour Centraide! »

Il est d’ailleurs très motivé de travailler en ce sens aux côtés d’Olga Farman, de Geneviève Fortier et de Jean St-Gelais,  ses trois collègues à la coprésidence. « J’aime l’idée d’avoir plusieurs coprésidents. Ça offre une multitude de modèles dans lesquels le public peut se reconnaître. »

Philanthrope naturel

Alain Chandonnet n’a pas souvenir d’avoir vécu une prise de conscience sur l’importance de donner. « Je n’ai pas eu de grand cheminement idéologique pour devenir philanthrope. Ça a toujours été très naturel pour moi. Ça vient de valeurs personnelles d’entraide. » S’ajoute à cela la conviction profonde qu’en tant que privilégié, il se doit de faire preuve de générosité. « Quand on vient au monde, on reçoit une main. J’ai été chanceux, j’ai eu une belle main, et j’ai pu jouer des cartes intéressantes. Mais ce n’est pas tout le monde qui reçoit une bonne main. Pour moi, ça me semble bien naturel de donner à ceux et celles qui ont été moins chanceux. »

Et il va plus loin : « Je suis venu au monde dans une société qui est riche. Cette richesse-là, il faut la distribuer. »

Dès l’enfance, M. Chandonnet apprivoise l’entraide et la solidarité. « Quand j’étais au collège, c’était l’époque des boat people. Il y avait des Vietnamiens à mon école, et j’ai commencé à les aider, avec beaucoup d’intérêt et de plaisir. J’en ai d’ailleurs toujours tiré une satisfaction personnelle, même si ce n’était pas ça l’objectif! »

De INO… à INO

Diplômé de l’Université Laval où il a obtenu un doctorat en physique dans le domaine de l’optique et des lasers et poursuivi des études en administration des affaires, Alain Chandonnet a débuté sa carrière à INO dans les années 90. Déjà à ce moment-là, INO contribuait à la campagne de collecte de dons de Centraide. « C’est comme ça que j’ai connu Centraide au début des années 90. »

Plus tard, au sein des entreprises qu’il a démarrées, il a toujours importé l’idée de contribuer à Centraide. Pourquoi Centraide spécifiquement? « Le fait que Centraide aide plusieurs organismes, ça m’a toujours plu. On ne discrimine pas en fonction de la nature des causes », indique-t-il. « Également, la simplicité d’implanter une campagne Centraide dans les organisations, c’était très attrayant en tant que gestionnaire et ça nous simplifiait beaucoup la vie. C’était gagnant-gagnant! »

Aujourd’hui, M. Chandonnet cumule près de 30 années de pratique dans le domaine de la haute technologie, de l’entrepreneuriat technologique et en gestion d’entreprises. Au fil des ans, il a siégé sur les conseils d’administration de plusieurs fondations à vocation éducative et d’organismes à but non lucratif.

En tant que pdg de INO, il continue de promouvoir le travail de Centraide auprès de son équipe. « Les gens à INO sont très mobilisés et très sensibles à la cause. On n’a jamais de misère à mobiliser nos gens », se réjouit-il. « J’ai instauré des pratiques où je lance des défis aux employés et ils répondent très bien. Nos campagnes Centraide sont en progression. L’idée de redonner a vraiment fait son chemin collectivement à INO. D’ailleurs, plusieurs personnes contribuent à la campagne Centraide depuis des décennies! »

Un constat s’impose : Alain Chandonnet ne sera pas seul à soutenir la campagne Centraide au cours des prochains mois, il aura toute l’équipe de INO à ses côtés!