Elles sont trois. De trois générations.

Et malgré leurs différences, elles ont toutes une chose en commun : elles trouvent du réconfort et de l’entraide auprès d’organismes communautaires soutenus par Centraide.

On vous les présente.


 

Âgée de 76 ans, Gisèle est veuve depuis maintenant 6 ans. Elle habite toujours dans sa maison, seule, mais elle constate que ses pertes d’autonomie légères s’accumulent tranquillement. À cela s’ajoute la grande solitude qu’elle ressent depuis le début de la pandémie.

Gisèle vit avec une maigre retraite. La Pension de vieillesse et le Supplément du revenu garanti du gouvernement fédéral lui offrent un revenu d’environ 18 000 $ par année.

L’effet Centraide

La Baratte livre chaque semaine des repas chez Gisèle. Pour celle qui a de plus en plus de difficulté à se déplacer, ça fait toute la différence.

Des femmes dans la situation de Gisèle se tournent également vers des organismes tels que le Centre des femmes de la Basse-Ville, le Centre des Femmes de Charlevoix, le Centre Femmes d’aujourd’hui ou le Centre Femmes de Portneuf pour socialiser et briser l’isolement dont elles souffrent en silence.

Quelques chiffres

  • Au Québec, 48 % des femmes retraitées reçoivent le Supplément du revenu garanti, auquel seules les personnes à faible revenu ont accès.
  • Il existe un écart de 40 % entre le revenu moyen des femmes de 65 ans et plus (29 724 $) et celui des hommes de 65 ans et plus (48 348 $).


 

Véronique, 40 ans, agit comme proche aidante auprès de sa mère atteinte d’un cancer du poumon, en plus de conjuguer ses rôles de mère et de travailleuse à temps partiel.

À la suite de la naissance de sa fille, Véronique a d’ailleurs vécu une dépression post-partum, ce qui s’est ajouté à une situation économique précaire. Sans son logement social subventionné, il lui serait impossible de joindre les deux bouts.

L’effet Centraide

Véronique est soutenue par le Regroupement des proches aidants de Bellechasse, qui offre un accompagnement psychosocial personnalisé à des proches aidants comme elle.

Des mères qui se retrouvent dans la même situation que Véronique peuvent se tourner vers le réseau des Maisons de la famille, de Relevailles Québec ou de Ressources-Naissances pour obtenir le soutien dont elles ont besoin.

Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste et le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur appuient quant à eux la création de plus de logements sociaux comme celui qu’habite Véronique, et ils font campagne pour que les gouvernements y investissent.

Quelques chiffres

  • Au Québec, 58 % des personnes proches aidantes d’aîné(e)s sont des femmes.
  • Près d’une femme sur quatre ayant accouché récemment présente des symptômes de dépression ou de trouble anxieux, alors que 40 % des mères d’enfants âgés de 6 mois à 5 ans présentent un niveau élevé de stress lié à la conciliation des obligations familiales et extrafamiliales. Chez les pères dans la même situation, le taux est de 23 %.
  • Parmi les Québécoises ayant une personne à charge, 34 % d’entre elles ont un revenu annuel inférieur à 20 000 $.
  • Près des 2/3 des locataires de logements sociaux au Québec sont des femmes.


 

À 4 ans, Gabrielle n’a pas accès à un service de garde étant donné les faibles revenus de sa mère et parce qu’aucune place à contribution réduite n’est disponible. Cette situation empêche la maman de Gabrielle d’occuper un emploi stable, contribuant au cercle vicieux dans lequel sa famille se trouve.

Cela limite également les possibilités d’échanges et de socialisation de Gabrielle, importantes au développement de tous les enfants.

L’effet Centraide

La Joujouthèque Basse-Ville offre aux jeunes comme Gabrielle des aires de jeu et des ateliers artistiques pour favoriser le développement des enfants et l’épanouissement des familles. Pour Gabrielle, sa visite hebdomadaire à la Joujouthèque est rapidement devenue son moment préféré de la semaine!

La mère de Gabrielle a également déjà fait appel à l’organisme Le Petit Répit pour l’aider à combler le manque en service de garde. Une personne gardienne-éducatrice se rend alors chez elle pour prendre soin de Gabrielle pendant que sa mère peut se permettre, pour une rare fois, de prendre soin d’elle.

Quelques chiffres

  • Au Québec, 11 % des enfants de 0 à 5 ans vivent dans une famille à faible revenu.
  • Un ménage sur dix ayant un enfant de moins de 6 ans est en situation d’insécurité alimentaire.
  • Près de 14 % des familles ayant un enfant de 0 à 5 ans habitent dans un logement qui n’est pas abordable.
  • Au Québec, 156 000 enfants de moins de 5 ans ne fréquentent pas de service de garde.